TAMRON OBJ 35-350MM F 2,8 4 DI VC OSD CANON
899,00 € TTC
Objectifs pour Hybrides |
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Présentation
Le Tamron 17-35mm f/2.8-4 Di OSD sorti en début d'année et le 35-150mm f/2.8-4 Di VC OSD forment un duo original de zooms à ouverture glissante f/2,8-4 pensé pour offrir une bonne luminosité tout en conservant une bonne compacité. C'est un avantage que nous avions souligné lors du test du 17-35 mm dont le poids est inférieur aux versions f/2,8 de Canon et Nikon, mais également aux versions à ouverture constante f/4.
Ici, l'objectif n'est cependant pas un poids plume puisqu'il pèse pratiquement 800 g et mesure environ 12,5 cm de long. Surtout, il est dépourvu de zooming interne. À 150 mm, l'objectif s'allonge donc de plusieurs centimètres. Il est équipé d'un système de stabilisation optique VC et d'une motorisation OSD à courant continu, les deux étant pilotés par un double microprocesseur Dual MPU.
Fabriqué à partir de 19 lentilles réparties en 14 groupes, le 35-150mm f/2.8-4 Di VC OSD intègre 3 lentilles asphériques et 3 lentilles en verre LD à faible dispersion.
Sa distance de mise au point descend à 45 cm minimum sur toute la plage focale lui offrant un rapport de grandissement maximum à 150 mm de 0,27x.
Il profite d'une protection tout-temps garantie par des joints d'étanchéité, sauf au niveau des commandes, ainsi que d'un traitement de surface des lentilles BBAR pour limiter les réflexions parasites. La lentille frontale est recouverte d'un traitement à base de fluor pour faciliter son nettoyage. Il est livré avec un pare-soleil en corolle.
Ergonomie
Si Tamron a fait le choix d'une ouverture glissante f/2,8-4 pour offrir un objectif à l'encombrement et au poids contenu, il serait faux de dire du 35-150 mm f/2,8-4 qu'il est petit et léger. Environ 800 g et pratiquement 12,5 cm de long, ce n'est pas rien. Surtout, l'encombrement devient nettement plus important au 150 mm où l'objectif gagne 5 cm en longueur.
S'il ne possède pas vraiment d'équivalent sur le marché, la comparaison avec les zooms transtandards de Canon et Nikon est cependant plutôt flatteuse. Ce 35-150 mm pèse à peu près du poids de l'EF 24-105 mm f/4L IS II USM et de l'EF 24-70mm f/2.8L II USM qui sont cependant légèrement plus courts avec une longueur de moins de 12 cm tandis que l'AF-S Nikkor 24-120mm f/4G ED VR est plus léger avec 710 g et plus court avec 10,4 cm de long mais que l'AF-S Nikkor 24-70mm f/2.8E ED VR pèse plus de 1 kg pour une longueur de pratiquement 15,5 cm. Le Tamron SP 24-70mm f/2.8 Di VC USD G2 pèse quant à lui 900 g environ et mesure 88,4 x 111 mm. Mais la comparaison n'est qu'indicative, car comme nous le disions, le Tamron 35-150mm f/2.8-4 Di VC OSD ne possède pas d'équivalent sur le marché et c'est en complément du 17-35mm f/2.8-4 Di OSD que Tamron a pensé cet objectif.
Comme ce dernier, le 35-150 mm affiche une belle qualité de fabrication. L'assemblage est précis, le design sobre et la prise en main agréable. L'objectif profite en plus de nombreux joints d'étanchéité rassurants pour un usage en extérieur.
Malgré son large fut de 84 mm diamètre, l'objectif se prend bien en main. La large bague de zoom possède un revêtement antidérapant et une friction modérée qui permettent de passer rapidement d'un extrême à l'autre de la plage de focales. Pour garantir un encombrement constant pendant le transport, Tamron a placé un bouton de verrouillage qu'il n'est possible d'actionner que sur la position 35 mm. Rappelons que ce n'est pas toujours le cas puisque sur le 60-600mm f/4.5-6.3 DG OS HSM Sports, Sigma a fait en sorte que ce bouton de verrouillage permette de bloquer la bague de zoom sur n'importe quelle focale.
Sur l'avant de l'objectif, la bague de réglage de mise au point est nettement plus fine, mais possède elle aussi un revêtement antidérapant agréable et des butées à ses extrémités. Sa friction est importante en mode autofocus pour ajuster précisément la distance de mise au point. En mise au point manuelle, rapidement paramétrable grâce à sélecteur AF/MF disponible sur le fût de l'objectif, sa friction devient très faible et sa précision par conséquent moins grande. Malheureusement, Tamron n'a pas prévu de gravure affichant les distances de mise au point, pas plus que d'abaque de profondeur de champ.L'objectif est équipé d'un système de stabilisation qu'il est possible de désactiver, lors de prises de vue sur trépied par exemple, grâce au sélecteur dédié. Ce dernier est réactif sans être trop souple. Jamais nous n'avons déplacé l'un ou l'autre des deux sélecteurs par erreur.Enfin, notez que l'objectif est livré avec un pare-soleil en corolle adapté à son champ de couverture. Il ne possède pas de revêtement absorbant sur sa partie intérieure ni de verrouillage, mais sa fixation est solide et un clic en fin de course indique son bon positionnement.
En pratique
N'ayant pu obtenir le prêt de la part de Nikon que d'un hybride Z7 avec un adaptateur FTZ, ce n'est pas dans sa configuration optimale que nous avons pu tester le Tamron 35-150mm f/2.8-4 Di VC OSD. Difficile alors de dire si les quelques défaillances que nous avons pu constater au niveau de l'autofocus viennent donc de l'adaptateur, de sa compatibilité avec l'objectif ou de l'objectif lui-même. Toutefois, les marques vantant les mérites de leurs adaptateurs, l'expérience s'est montrée intéressante, mais ne nous a pas franchement convaincus...
Alors que nous avions trouvé l'autofocus du 17-35mm f/2.8-4 Di OSD parfaitement silencieux et d'une grande réactivité lors de nos tests avec un Canon EOS 5D Mark III, notre sentiment est ici plus mitigé. Le mécanisme de mise au point n'est pas parfaitement silencieux et s'est parfois montré long à effectuer une bonne mise au point. Il faudrait pouvoir refaire des essais sur un reflex Nikon en monture F et sur la version Canon de l'objectif pour en déduire que ce comportement vient bien de l'objectif, car les deux modèles sont équipés de la même motorisation à courant continu OSD.Ce qui fait l'originalité de ce 35-150 mm, c'est évidemment sa plage de focales. Il est parfois frustrant de ne pas pouvoir utiliser un champ plus large que celui offert par le 35 mm, mais son étendue à 150 mm est très confortable. Comme l'indique Tamron, cet objectif a été pensé pour le portrait, permettant de passer d'un plan large pour une mise en situation à un cadrage serré en gros plan. L'objectif est un peu moins polyvalent qu'un 24-105 mm ou un 24-120 mm et se pliera moins volontiers à des paysages ou des photos de groupe, par exemple. En revanche, sa distance minimale de mise au point à 45 cm est un atout qui lui confère un rapport de grandissement maximal à 150 mm, plus important que celui d'un Canon EF 24-70mm f/2.8L II USM, par exemple. Ce point est appréciable pour des plans rapprochés en portrait, mais n'autorise cependant pas les prises de vues macro.
L'ouverture glissante f/2,8-4 est à notre avis un point fort de l'objectif qui lui permet de rester relativement compact, mais notez cependant qu'il perd rapidement en luminosité. L'ouverture maximale n'est plus que de f/3,5 à 85 mm et de f/3,8 à 105 mm.
Pour compenser ce point, le 35-150 mm est doté d'un système de stabilisation absent des reflex Canon et Nikon auxquels il se destine. Nos essais ont montré qu'il permettait de compenser facilement 3 IL. C'est nettement moins que les 5 IL annoncés par Tamron qui indique avoir fait ses mesures sur un Canon EOS 5D Mark III et un Nikon D810, mais là encore, difficile de dire s'il s'agit des mesures très optimistes de Tamron ou de la compatibilité avec notre Z7 de test. Car, plus étonnant, nous avons pu constater que lorsque nous désactivions la stabilisation de l'objectif, elle était automatiquement inaccessible sur le boîtier aussi, et que lorsqu'elle était activée sur l'objectif, il nous était impossible de modifier le comportement de l'appareil aussi... Là encore, il a été extrêmement frustrant pour nous de ne pouvoir faire des essais avec un reflex...
Nos photos de test de la qualité du bokeh montrent un effet œil de chat assez prononcé sur les bords de l'image, au 35 mm comme au 150 mm. Le phénomène est également visible sur nos tests en situation de portrait tandis qu'il faut fermer généreusement le diaphragme — à la limite de la diffraction — pour que des étoiles apparaissent à l'arrière-plan.Côté géométrie, nous avons constaté une distorsion importante au 35 mm en forme de barillet qui bascule en coussinet au 150 mm. Aux valeurs intermédiaires, elle est plus contenue.Quant au vignettage, il est très présent à f/2,8 au 35 mm et ne disparaît qu'à f/5,6. Il est également très visible dans les angles à 150 mm à pleine ouverture. Mais là encore, difficile de dire s'il s'agit de l'objectif lui-même ou de l'effet de la bague d'adaptation.
Netteté
Les mesures dans notre laboratoire sont faites en partenariat avec Imatest. Logiciels, outils ou chartes, Imatest propose des solutions complètes et sur mesure pour analyser et tester la qualité des appareils et objectifs photographiques.
La notion de piqué est assez délicate à traiter. C'est ce que l'on peut assimiler à la "sensation de netteté" ou à la "précision" que l'on observe sur une image. Elle peut être très différente d'un objectif à un autre, d'une focale à une autre et d'une ouverture à une autre. Elle peut aussi varier entre le centre et les bords de l'image. Nous avons testé l'objectif au laboratoire avec un Nikon Z7 au capteur 24x36 mm de 45,7 Mpx d'une définition de 8 256 x 5 504 px et un adaptateur FTZ. Chaque pixel mesure donc 4,35 µm de côté. Les résultats ont été exploités avec le logiciel Imatest.
Le piqué au centre est très élevé à toutes les focales, et ce, dès la pleine ouverture, ce qui est un atout indéniable de cet objectif.
À la position 35 mm, le piqué est étonnamment bas dans les angles et dans les coins, ce que ne mettent pas en évidence de manière aussi flagrante nos essais sur notre scène de test. Malgré nos essais répétés plusieurs fois, les résultats analysés par Imatest sont toujours les mêmes. Dans un souci de transparence, nous les publions tout de même ici. Mais il est certain qu'ils ne rendent pas justice à cet objectif qui, dans la pratique, montre bien un manque d'homogénéité au 35 mm à f/2,8 mais fournit de résultats tout à fait acceptables. Surtout, les résultats deviennent très honorables dès qu'on ferme le diaphragme.
À 150 mm, les résultats sont également en retrait dans les angles à pleine ouverture, mais restent parfaitement acceptables.
C'est aux valeurs intermédiaires (à 85 mm et à 105 mm) que le piqué de l'objectif est le plus élevé. Des valeurs de focales qui seront certainement les plus utilisées en portrait et qui justifie le qualificatif d'objectif à portrait de ce modèle.
Comme vous pouvez le constater sur ces zones de notre scène de test, présentées ici à 100 % de la taille des pixels, les résultats restent très corrects pour toutes les conditions d'utilisation.
Additional information
Weight | 0.520 kg |
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Dimensions | 87 × 88 × 82 cm |
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